Maxillaria

Encore un grand groupe, celui des Maxillaria. Environ 700 espèces constituent ce genre qui croît du bord de mer jusqu’à plus de 3.500 m d’altitude, le plus souvent dans les forêts humides. Les plantes peuvent être minuscules ou grandes, les fleurs aussi ! Toutes les couleurs sont représentées (sauf le bleu ?).

Les pseudobulbes sont souvent cachés par les gaines basales des feuilles et les hampes florales (un pseudobulbe produit souvent plusieurs hampes florales à la fois) apparaissent parmi ces gaines, souvent lors de la croissance de la nouvelle pousse ou après sa maturation. Beaucoup d’espèces ont des feuilles linéaires, ou très fines, épaisses et allongées; tandis que d’autres présentent des feuilles nettement plus larges.

Les fleurs sont généralement solitaires, parfois en petites grappes, et on peut diviser le genre en deux groupes en fonction du point d’attache du labelle à la colonne. Dans le premier groupe, le labelle est attaché à une grande partie de la colonne et les fleurs sont généralement petites. Dans le deuxième, le labelle est attaché à la base de la colonne et est beaucoup plus mobile, ce qui lui confère un aspect de mâchoire (maxilla en latin !) prête à se refermer sur le visiteur ! Les fleurs du deuxième groupe sont souvent assez grandes. À ma connaissance, certaines sont parfumées.

Beaucoup réclament un minimum d’humidité dans le substrat toute l’année. D’autres ont besoin d’une période de repos, ± variable selon les espèces. Les besoins thermiques sont assez différents, mais une majorité de plantes se plaît en milieu tempéré. Le rempotage se fera tous les 2 ou 3 ans et on profitera de l’occasion pour multiplier les touffes que ces espèces forment rapidement. Leur origine forestière les prédestine à un endroit mi-ombragé. Ces espèces apprécient généralement un estivage à mi-ombre et à la pluie.