Expérience relatée par : Christian Servais
Nous sommes souvent confrontés, au club, mais je suppose que c’est
identique partout ailleurs, au problème suivant : « J’ai acheté une
plante dans une grande surface X, puis les fleurs ont rapidement fané,
puis quelques semaines plus tard, ma plante était morte. Pourquoi ? »
Nous sommes d’avis, au CAWO, qu’il vaut mieux acheter ses plantes chez
des petits producteurs locaux (il y a déjà quelques bonnes adresses sur
ce site). En effet, ceux-ci, à de rares exceptions près, ne font pas de
la production en masse, dopée et élevée dans des conditions idéales, qui
conduisent souvent à la perte de ces plantes, une fois sorties de leur
« cocon » hollandais et arrivées chez vous après un passage, souvent
périlleux, par une grande surface ou des fleuristes.
Ces derniers, loin de moi l’idée de les en blâmer, font tout ce qu’ils
peuvent, eux, pour vendre des plantes de qualité, mais leur formation ne
leur a rien appris sur les orchidées si bien que, bien souvent, ils
s’en remettent à nous pour glaner de ci de là des renseignements
concernant la culture des orchidées (histoire maintes fois vécue !).
Or donc, et pour en revenir au sujet qui nous intéresse, pourquoi mettre sur pied une bourse d’échanges ?
Au vu de ce qui précède, c’est tout bonnement logique ! Les plantes
qu’on trouve dans les bourses d’échanges (la nôtre, ou celles des autres
clubs, c’est kif kif !) sont adaptées à des conditions radicalement
différentes des serres de production hollandaises, il y a donc nettement
plus de chances que ces plantes s’adaptent en très peu de temps chez
vous. Ou moins de risques qu’elles ne dépérissent ! J’ai pu moi-même
m’en rendre compte plus d’une fois, mais je constate que, quelle que
soit l’espèce ou le genre, je réussis en général bien mieux les plantes
acquises (ou échangées) lors des bourses que celles achetées aux expos
ou lors de visites.
Dès lors, non seulement nous vous invitons à participer à ces bourses, mais nous vous invitons également à y participer en tant que « échangeurs » de divisions de vos plantes. Et vous verrez le monde orchidophile tout autrement !