Masdevallia

Les Masdevallia, et leurs voisines les Dracula (!), forment également une grande famille d’environ 1.200 espèces avec, ici aussi, une toute grande majorité de petites plantes. La plupart sont également épiphytes, avec quelques terrestres et/ou lithophytes. Les espèces poussent majoritairement dans les forêts d’altitude (parfois élevée) constamment humides, sauf quelques-unes qui croissent dans un environnement toujours humide mais plus chaud. Ici aussi, il sera bon de se renseigner sur l’origine de la plante pour connaître les conditions de culture. Cependant, les conditions appliquées aux Pleurothallis (ne jamais laisser sécher, pas de soleil direct, pas de températures au-dessus de 25°C, …) leur conviennent généralement aussi.

Les fleurs peuvent être soit solitaires, soit en grappe. La hampe florale (érigée chez Masdevallia et pendante chez Dracula) fane normalement après la floraison, mais chez quelques espèces de Masdevallia (celles présentant une hampe florale à section triangulaire), elles peuvent refleurir sur la même hampe plusieurs années de suite, il ne faudra donc pas couper les hampes de ces espèces-là !

Le schéma de la fleur est fort semblable d’une espèce à l’autre : les trois sépales sont plus ou moins étalés et très nettement plus grands que les pétales et le labelle. Ici aussi, quasi toutes les couleurs (sauf le bleu !) sont représentées. Plusieurs espèces sont parfumées, parfois agréablement, parfois non !

Pour les mêmes raisons que les Pleurothallis, il faudra rempoter les Masdevallia (en pot ou sur support) et les Dracula (en caissette en raison de leur hampe florale tombante) tous les 1 ou 2 ans. Ici aussi, une culture en serre ou dans un orchidarium leur sera bénéfique. Beaucoup d’espèces sont en fleur 12 mois par an, ce qui ne gâche rien. L’estivage se fera dans les mêmes