Cycnoches

Les Cycnoches sont assez proches des Catasetum, avec lesquels ils partagent de nombreuses similitudes. Ils sont originaires des forêts humides d’Amérique du Sud où ils poussent du niveau de la mer jusqu’à près de 1.000 m. Ce sont des épiphytes ou des terrestres, on les trouve aussi sur les vieux arbres ou des troncs en décomposition. Plusieurs ont de grandes fleurs, le plus souvent agréablement parfumées, un parfum parfois écoeurant même !

Les fleurs mâles et les fleurs femelles sont différentes et généralement portées par des hampes différentes. Si il y a des fleurs mâles et des fleurs femelles sur une même hampe, il n’y a en aucun cas de fleur hermaphrodite (= portant les deux sexes). On distingue les fleurs mâles par leur colonne nettement plus grande que celle des fleurs femelle. Les hampes florales se développent à l’extrémité supérieure du gros pseudobulbe, parmi les fines feuilles, aux nervures bien visibles. Les fleurs sont un peu plus « classiques » que celles des Catasetum mais, ici aussi, il a fallu du temps pour se rendre compte qu’il pouvait y avoir des fleurs mâles et des fleurs femelles différentes, d’où des noms quelquefois farfelus qu’on trouve encore de temps en temps dans les catalogues…

Beaucoup d’eau, une ambiance tempérée chaude à mi-ombre et des engrais réguliers et à dose prescrite par le fabricant en croissance, sont le secret de sa réussite. En hiver, lorsque les feuilles sont tombées, certains les dépotent, coupent les racines et le pseudobulbe de deux ans et ne conservent que le dernier dans un endroit sec et frais jusqu’au redémarrage de la nouvelle pousse. Il faudra attendre le développement de nouvelles racines avant de reprendre les arrosages normaux.